Délit de solidarité
Comment
la solidarité, l'une des vertus de l'humanisme peut-elle devenir un délit ?
De quel
droit retirer à l'Homme sa richesse intérieure, sa grandeur d'âme, étouffer son
cœur fait pour aimer et non pour exclure, réduire son esprit universel à la
solitude de l'égoïsme ?
La solidarité est générosité.
Et nos
représentants politiques osent débattre du caractère délictuel de la
solidarité.
Auraient-ils
oublié la devise fondatrice de notre République : liberté, égalité, fraternité,
ou la déclaration universelle des droits de l'Homme ?
S'il y a un délit, c'est le déni de
solidarité,
s'il y a
un délit, c'est l'opprobre jeté sur la solidarité,
s'il y a
un délit, c'est celui des exclusions,
s'il y a
un délit, c'est l'incitation au nationalisme, aux poussés identitaires.
NON, il ne peut y avoir de délit
de solidarité,
la solidarité
ne se mesure pas,
la solidarité
n'est jamais assez grande,
la solidarité
n'est pas à la mesure de la misère du monde dont le monde est responsable.
NON
Les hommes
solidaires, les bénévoles d'associations ne sont pas les passeurs de la honte
ils sont l'honneur de l'humanité.
OUI à plus de solidarité la solidarité
est générosité,
OUI à plus de solidarité la
solidarité appartient au cœur,
OUI à plus de solidarité la
solidarité est inaliénable,
OUI à plus de solidarité la solidarité
est un défi.
(Claude
Charier)